SPORT DE CHAMBRE ; LE GUIDE SPORTIF POUR BRÛLER DES CALORIES AU LIT

Saviez-vous que, pendant l’amour comme lors d’une séance de sport intense, il se passe dans votre corps quasiment les mêmes choses ? Endorphine, dopamine, ocytocine, sérotonine, phényléthylamine : toutes ces hormones se libèrent dans votre corps pour vous procurer du plaisir, de la détente, et également cette douce envie d’y retourner ! Bien que l’on parle de sport de chambre, le sexe n’en est pas un. Le sport se définit par “activité physique exercée dans le sens du jeu et de l'effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles”, hors la seule règle dans le sexe, c’est le consentement (ça ne fait jamais de mal de le rappeler).

Cela dit, vos ébats sont bel et bien une activité physique à part entière durant laquelle vous allez brûler des calories, engager une batterie de muscles, et également faire appel à votre souplesse. On le savait déjà sensuel, libérateur, émotionnellement riche. Mais le sexe, lorsqu’il s’invite dans notre routine sportive, devient aussi un véritable allié santé, capable de rivaliser avec plus d’un cours de sport. Entre bouffées d’endorphines et contractions musculaires, voici pourquoi vos ébats amoureux pourraient bien valoir une séance de Pilates… version très privée. 

Découvrons ensemble les bienfaits du sport de chambre pour votre santé

•  Le sexe, c’est bon pour le cœur : Et ce n’est pas une métaphore. D’après une étude menée par l’Université de Bristol en 2010, une vie sexuelle épanouie, régulière et active contribuerait à réduire significativement le risque de maladies cardiovasculaires. Pourquoi ? Parce que lors d’un rapport, le cœur s’emballe (jusqu’à 130 battements par minute), le flux sanguin s’accélère, la pression artérielle fluctue. C’est une montée d’escalier endiablée, une course dans les draps. Un entraînement cardiovasculaire où l’orgasme serait l’apogée d’un effort tout sauf monotone. Envie d’en savoir plus sur ce cœur qui bat pour l’amour ? Plongez dans notre article « Cœur, cardio, sexualité : l’amour est-il mortel ? ».
  
  
• Le sexe, c'est parfait pour apprendre à respirer et mieux jouir: Pendant l’amour, le souffle ne se contente pas de suivre le rythme : on inspire, on expire, on retient sa respiration. Le souffle devient un véritable levier de contrôle et d’intensité. Ces cycles respiratoires s’harmonisent naturellement avec l’intensité du moment. Cette respiration active, profonde, irrégulièrement maîtrisée, oxygène les tissus, libère les tensions thoraciques et favorise une meilleure amplitude pulmonaire. Faire l’amour, c’est donc faire entrer un souffle neuf dans le corps,  un souffle chaud, parfois haletant, toujours bienfaiteur qui vous connecte à votre corps et à votre plaisir de manière plus profonde. Dans des pratiques comme l’edging, cette technique qui consiste à repousser l’orgasme pour en décupler la jouissance, la respiration joue un rôle clé. En ralentissant et en maîtrisant votre souffle, vous guidez vos sensations, apaisez les montées trop rapides, et prolongez le plaisir avec une finesse presque hypnotique. Respirez, jouissez… et surtout, n’oubliez pas de souffler (dans tous les sens du terme).
  
  
• Le sexe, c'est moins de stress, plus de rêves et de sommeil : Qui n’a jamais sombré dans un sommeil délicieux après un orgasme ? Ce n’est pas un hasard, ni un mythe. Chez les personnes à pénis, la testostérone et la dopamine — ces messagers du plaisir et de la récompense — sont en pleine effervescence pendant l’acte. Mais juste après l’éjaculation, c’est rideau et dodo assuré. Le coupable ? Un cocktail subtil de neurohormones aux pouvoirs à la fois sédatifs et euphorisants. L’endorphine chasse la douleur, la sérotonine apaise l’anxiété, et l’ocytocine enveloppe d’un sentiment profond de confiance et de sécurité. Puis entre en scène chez les personnes à pénis, la prolactine, cette hormone liée à la satiété sexuelle, qui assène un gros « uppercut » au cerveau et vous envoie directement au KO post-orgasmique. Résultat : un mental apaisé, un stress désamorcé, et une nuit douce comme une caresse. Bref, le sexe, c’est un antidépresseur 100 % naturel, sans ordonnance, sans effets secondaires (à part peut-être cette irrésistible envie de remettre ça, encore et encore). Alors, si vous voulez plonger plus profondément dans les mystères du sommeil réparateur, ses liens avec le désir brûlant et la libido de couple, on vous invite à découvrir notre article « L’impact du sommeil sur la vie sexuelle du couple ». Parce qu’après tout, bien dormir, c’est aussi bien aimer  et vice versa.
  
  
• Le sexe, c'est bon pour la souplesse : Plus souple, plus libre, plus vivant… Certaines positions amoureuses  surtout quand on s’inspire des arts du mouvement comme le yoga, le Pilates, le kung-fu ou le Kamasutra deviennent de véritables exercices de souplesse et de grâce. Étirements profonds du bassin, ouverture sensuelle des hanches, gainage discret mais puissant des abdominaux, mobilité fluide et déliée du dos… tout y passe, selon votre créativité, votre complicité et votre cardio. Chaque muscle s’éveille, chaque fibre s’étire au rythme de votre créativité, de votre complicité, et, bien sûr, de votre souffle. Et la magie opère surtout à deux : ensemble, vous franchissez des limites insoupçonnées, sans effort apparent, dans une douceur complice et une intensité partagée. Le plaisir devient alors une invitation à élargir votre amplitude, à dénicher de nouvelles sensations, et essayer de nouvelles positions sexuelles encore plus vertigineuses. Au-delà du simple jeu charnel, ces moments deviennent des rituels de liberté, où souplesse rime avec légèreté, et où chaque posture est une ode à la vitalité. Le corps s’assouplit, l’esprit s’ouvre, et vous voilà plus vivant·e que jamais.
  
  
• Le sexe, c'est un coupe-faim naturel : Ce que l’on est sûr, c’est que l’activité physique peut temporairement réduire la sensation de faim en modulant certaines hormones. La preuve : après l’amour, on a parfois faim… mais bien souvent, on se sent étrangement rassasié. Ce phénomène, observé aussi après une activité sportive, s’explique par l’impact hormonal du plaisir sur notre métabolisme. La production de ghréline (l’hormone de la faim) baisse, tandis que celle de leptine (l’hormone de satiété) grimpe. De là à dire que le sexe fait maigrir ? Pas vraiment. Mais il régule l’appétit, freine les compulsions, apaise les fringales émotionnelles. C’est un pas de plus vers une relation apaisée… à la nourriture, et à son corps. Un régime à base de sexe ? Hum, désolé mais ce n’est pas encore au menu des nutritionnistes.
  
  
• Le sexe ça muscle et ça brule des calories : Et si votre lit devenait votre salle de sport ? Bras, dos, abdominaux, cuisses, fessiers... presque toutes les parties de votre corps sont sollicitées pendant un rapport. Bien évidemment, comme pour n’importe quelle séance de sport, le résultat dépend de la durée, de la fréquence, mais également de la position pratiquée. Combien de calories perd-on en faisant l’amour ? Désolé de vous décevoir, le sexe ne sera pas votre activité de prédilection pour brûler des milliers de calories. Selon une étude menée à Montréal en 2013, un homme dépense en moyenne 101 calories lors d’un rapport de 30 minutes, contre 69 pour une femme. Pas de quoi concurrencer un footing ou quelques longueurs en piscine ! Cela dit, certaines positions demandent plus d’effort. On vous en dit plus dans le deuxième paragraphe.
  
  
• Le sexe, ça fait transpirer et vous rend irrésistible : La transpiration physique, le nouveau parfum aphrodisiaque naturel : Loin des diktats de la fraîcheur aseptisée, la transpiration, notamment durant l’activité physique ou sexuelle, joue un rôle essentiel dans le jeu du désir. En stimulant la circulation sanguine et la sudation, les mouvements intensifient naturellement la production de sueur. Cette sueur peut devenir une véritable arme de séduction. Car oui, nos glandes sudoripares libèrent un mélange complexe de phéromones, d’acides gras et de composés volatils qui racontent, à leur façon, l’état émotionnel, hormonal et physiologique d’un corps. Ces molécules invisibles jouent un rôle dans l’attirance sexuelle. Des études en neurosciences ont démontré que certaines molécules émises par la sueur humaine peuvent influencer l’attirance, moduler l’humeur, et même activer des zones spécifiques du cerveau liées à l’excitation. C’est ce parfum brut et instinctif, propre à chacun, qui façonne une part de l’intimité charnelle. Une nuque chaude, un torse humide, une peau vivante… autant de territoires sensoriels où l’odeur vient sublimer le toucher. Mais si cette signature olfactive peut être troublante, elle peut aussi, dans certains cas, virer à l’inconfort  notamment au niveau des zones génitales, comme le gland ou la vulve. Résidus d’urine, excès de sébum ou flore déséquilibrée peuvent engendrer des odeurs moins désirables. Dans ce cas, l’hygiène intime reste votre meilleure alliée : lingettes adaptées, lavage doux sans savon agressif, ou parfum intime testé sous contrôle gynécologique. Pour mieux comprendre ce phénomène, découvrez notre article « Mon pénis sent mauvais : tout savoir sur les odeurs du gland ». Et pour des conseils précis sur l’hygiène intime masculine, lisez « Comment laver son sexe ? Nos conseils pour prendre soin de votre intimité ».