JOUISSANCE ET ANGOISSES SEXUELLES : DITES STOP AUX ENTRAVES À L'ORGASME

Force est de constater que la rencontre avec l’orgasme s’avère parfois plus compliquée qu’elle n’y paraît ! Voir rarissime ou inexistante pour certains(es). La personne à incriminer ? Ni vous, ni lui, plutôt l’anxiété qui nous colle la peau, la pire ennemie de notre sexualité que l’on aimerait joyeuse, complice, toujours au sommet et surtout pas dans le déclin. Le sexe se veut être un moment de détente et de plaisir, loin des affres du doute, du culte de la performance et des angoisses sexuelles. En porte à faux, le stress du quotidien, l'entêtement pour l'orgasme, la monotonie, le manque de lâché-prise... Toutes ces entraves au plaisir gâchent au sein du couple leur belle complicité, aussi solide puisse-t-elle s’affirmer. En haut dans la tête comme plus bas.

Le plaisir ne se réduit pas un orgasme qui lui même ne doit pas être systématique qu'on se le dise haut et fort. Les coups de chaud comme les sueurs froides sous la couette ou ailleurs sont les chefs d’orchestre de notre vie amoureuse. Dans l’amour du ballon rond comme dans l’amour du sexe, la victoire d’un moment fort, d’un jour ou d’une nuit est exquise parce qu’elle est très loin des egos de chacun des acteurs. Qu’importe alors la défaite, la maladresse ou l’échec passager qui vient de temps à autre chagriner nos amoureux transis. L'amour n'est pas un champ de course.

LA CULTURE DU SEXE PERFORMANT

LA CULTURE DU SEXE PERFORMANT

Depuis les années 1980, le culte de la performance a insidieusement envahi les sphères les plus intimes de notre quotidien. Pourtant, c’est une erreur grossière de vouloir, tant du côté masculin que féminin, se présenter à tout prix « bien sous tout rapport » ou « toujours au top ». C'est ce culte de performance qui crée lui-même ses propres règles et qui nous les impose ; les hommes s’attribuent une posture pas mal décalée et se donnent une stature de mâle dominant assez désolante, alors que les femmes s’attribuent l’ambition démesurée de devenir l’amante exceptionnelle. Vouloir être au top partout, c’est l’échec assuré.

Nous vivons donc a priori dans la dictature de l’injonction et la recherche de la performance, d’être heureux uniquement dans la victoire, de faire semblant comme au poker menteur avec l’interdiction formelle de faillir, d’avoir des doutes, de se tromper, de mal faire ? Rassurez-vous, vous avez le droit à la parole et à autant d'essais que vous le souhaitez. Jouer à faire l’amour avec l’autre n’a rien de technique, c’est avant tout de la sincérité, de l’envie et de la spontanéité. Le sexe et l’amour restent une alchimie exceptionnelle qui garde tout son mystère et c’est bien là la meilleure des nouvelles dans un monde qui se met trop souvent la tête à l’envers.

Dites "Non" à la performance sexuelle pour un "Oui" à l’harmonieuse connexion des corps. La performance sexuelle est d’office à exclure du débat. La recherche de la jouissance et de l’orgasme est parfaitement naturelle et humaine et c’est votre droit légitime de vouloir donner et d’aimer recevoir. Le désir de performer et prendre son pied est un sentiment extraordinairement beau dans toute sa diversité : l’homme et la femme sont des bêtes de scène lorsqu’ils sont sur les planches du théâtre et ils le sont tout autant lorsqu’ils ont envie de faire l’amour. Inutile pourtant de pointer du doigt chacune de leurs performances, bonnes ou mauvaises, pour diaboliser leurs envies les plus folles et leurs libidos les plus variées qui relèvent de la stricte intimité.

Une seule certitude réjouissante pour tous : il n’y a pas qu’un seul et même plaisir. Par le clitoris, les lèvres, le Point G stratégique, par les seins ou l’anus, la couronne du pénis ou la prostate, l’orgasme se conjugue à une multitude de genres même si la palme du plaisir partagé revient haut la main au clitoris : tous les ingrédients sont là pour transformer les sentiments du cœur et du corps en un bonheur jouissif. Les produits érotiques YESforLOV sont à votre portée et notre sexologue Myriam est à votre écoute.

SEX BLUES, DYSPAREUNIE ET LIBIDO EN BERNE ?

Les baisses de libido régulières ou irrégulières, plus ou moins fréquentes selon les individus et qui perturbent la bonne harmonie de la sexualité sont parfaitement réparables pour peu que l’on s’en occupe. Tôt ou tard, la routine s’installe dans le couple et la libido en prend un sacré coup. Notre conseil avisé : Restez attentif et continuez à entretenir un érotisme de l’un pour l’autre dans la complicité et la réciprocité des désirs.

La diminution du désir sexuel peut aussi s’expliquer par des douleurs sexuelles. La femme est bien souvent la première victime des inconforts intimes. Pour certaines femmes, la douleur lors de la pénétration peut être insupportable mais bien souvent elle la tait alors qu’elle devrait la dire haut et fort. Un grand danger flotte alors, empoisonnant l’atmosphère et le ressenti intérieur ; à terme, la phobie du repli voire du refus envers tout ce qui sera « sexe » impactera votre relation.

Quand l'inconfort intime ou la dyspareunie s’installe, cela nécessite souvent une combinaison de traitements d’ordre physique et psychothérapeutique. Il est donc primordial et recommandé d’utiliser un gel lubrifiant intime de qualité pour apporter du confort et apaiser les sensations d’échauffements intimes. La dyspareunie peut empêcher la femme de jouir et prendre du plaisir. Par peur de ressentir de la douleur, la femme va contracter ses muscles vaginaux. Cette appréhension de la douleur peut éteindre tout désir et réduire en cendre le niveau d’excitation. Du point de vue relationnel, si la femme atteinte de dyspareunie n’ose pas en parler à son partenaire, elle tentera souvent d’éviter les rapports intimes, ce qui se répercutera inévitablement sur sa vie de couple en sentiments négatifs : de la honte, de la culpabilité, une perte de l’estime de soi, de la déprime, des disputes …

La dysphorie post-coïtale, également appelée le « sex blues », est un phénomène assez courant qui transporte la femme dans un état presque dépressif après l’acte amoureux. Bonne nouvelle : les recherches démontrent qu’il n’y a pas vraiment de lien entre le niveau de satisfaction sexuelle et l’intensité de la dépression post-coïtale. Ce sentiment de tristesse, de mélancolie, d’anxiété et/ou d’irritabilité serait plutôt dû à un déséquilibre hormonal. Le saviez-vous ? Selon une étude tirée du Journal of Sexual Medecine46% des femmes vivent une dysphorie post-coïtale. Pour corser l’addition, cause pandémie, nous étions en 2020 en plein dans le sex blues. C’est pourtant une réaction normale, dérangeante bien évidemment mais certainement pas maladive et plutôt un ricochet “d’après-coup”. Vous pleurez après avoir fait l’amour ? C’est un injuste retour de la frustration, d’un moment peut-être mal vécu mais ce n’est pas le bout du monde. Ne négligez pas cependant cette émotion post-coïtale qui entremêle mélancolie et anxiété. Cette émotion concerne tout autant votre partenaire, n’hésitez pas à en discuter tous les deux et à vous rapprocher si vous le souhaitez d’un ou d’une sexologue. Gardez en tête qu’il existe toujours quelque part une solution heureuse à tout problème majeur de l’amour qui chagrine, bien évidemment sous conditions de faire ensemble les efforts nécessaires.

LA PEUR DE JOUIR ET CELLE DE NE PAS JOUIR : LÂCHEZ LES FREINS

LA PEUR DE JOUIR ET CELLE DE NE PAS JOUIR : LÂCHEZ LES FREINS

Quelle frustration lorsque la relation sexuelle que vous venez d’avoir avec votre partenaire du moment n’est pas allée jusqu’au bout de vos désirs et de vos attentes. En tant qu’être humain, fragilisé par votre vulnérabilité naturelle et débordé par votre sensibilité, vous prenez de plein fouet cet échec qui n’est pas complètement de votre fait. En silence et parce que vous avez peur de perdre le partenaire que vous aimez, vous vivez intensément et douloureusement un sentiment d’injustice, d’abandon égoïste de sa part ; des émotions négatives vous submergent et vont bien au-delà de l’acte d’amour lui-même. La peur dans le couple de ne pas faire le plein d’amour, de ne pas être complètement comblé(e) n’est pas fictive, elle est omniprésente et vicieuse.

D’après une étude IFOP, 35% des françaises se sentent satisfaites sexuellement. Cette peur, même si elle n’a rien de pathologique au départ, est bien réelle et insistante : pas mal de femmes en font malheureusement la triste expérience, ne se privant pas d’ailleurs de reprocher à leurs partenaires des caresses bien trop brèves. Dans l’hétérosexualité, il semble n'y avoir qu'une forme de rapport sexuel : celle qui débouche systématiquement sur une phase de pénétration et qui se termine quand monsieur éjacule. L’orgasme masculin ne doit plus être considéré comme le point d'orgue absolu du rapport hétéro. Il convient d'apprendre aux hommes à être moins centrés sur eux-mêmes et à se soucier du plaisir de leurs partenaires.

Pour éviter que la frustration se transforme en dispute et incompréhensions, il est recommandé d’en discuter avec votre partenaire. Sur le plan purement physique, l’enjeu est grand : l’angoisse de ne pas se voir aller pleinement jusqu’au bout du plaisir peut vous oppresser, vous démotiver, vous démoraliser. Vous devez donc agir en douceur, communiquer avec beaucoup de tact, sans brusquer le partenaire. Ne faites rien dans l’urgence, donnez du temps au temps et de l’amour ; demandez-lui gentiment et sans agressivité de vous écouter. Pourquoi ne pas essayer d’introduire un sextoy dans votre relation ou commencer à chercher de nouvelles sources de plaisirs ? Il n’y a aucune crainte à avoir dans cette démarche de votre part ; bien au contraire vous apprenez à vous faire du bien à l’un comme à l’autre. Ces allers retours dans le dialogue n’en seront que plus constructifs. Ne laissez donc pas le silence s’installer et l’insatisfaction ronger votre existence de femme et d’homme frustrés. La libération de la parole ramènera la confiance mutuelle et une bienveillance de l’un envers l’autre.

Parmi les freins à l’orgasme, la peur de jouir est peut-être celui dont on parle le moins car il est en décalage avec cette société hypersexualisée. Pourtant, se laisser aller à l’orgasme demande beaucoup de courage. L’orgasme outre son explosion de plaisir est aussi un moment de lâcher-prise. Jouir offre un agréable sentiment d’extase mais cela requiert beaucoup de confiance en soi. Pas toujours facile de savoir comment on va réagir et ça fait plutôt flipper dans ce monde où l’on est dans l’hyper-contrôle de soi. Pour se laisser aller à l’orgasme, il faut pouvoir s’abandonner à son ressenti, être prêt(e) à découvrir de nouvelles sensations, à évincer sa culpabilité, à vivre cet état d’ivresse loin du contrôle soucieux de son image trop rigide, trop figée.

OSEZ LE LÂCHER-PRISE, POUR JOUIR SANS ENTRAVE

OSEZ LE LÂCHER-PRISE, POUR JOUIR SANS ENTRAVE

"Le lâcher-prise, c'est accepter ses propres limites, c'est arrêter de se battre au détriment de son équilibre, de son intégrité et de sa liberté." Nathalie Dinh.


Faire l’amour est une compétition amoureuse et chaleureuse, loin de la confrontation entre les cordes d’un ring de boxe qui réclame le KO de l’un des deux acteurs. La peur du désir sexuel insatisfait, cette frustration plane sournoisement au-dessus des ébats amoureux comme un oiseau de mauvais augure qui guette sa proie. C’est regrettable d’avoir à faire ce constat mais c’est la réalité du sexe sur son terrain de jeu.

Cette crainte irraisonnée de l’échec, il est grand temps de la chasser de votre cerveau. Les conséquences physiques et psychologiques de la peur de mal faire ou de ne pas assez donner sont trop dévastatrices pour les passer sous silence. Cette bataille rude, elle se gagne brillamment lorsque la volonté de lâcher prise l’emporte sur la recherche de la performance, de la compétitivité et de la comparaison. Inutile par conséquent de vouloir tout contrôler au lit ou ailleurs : ne perdez plus votre temps à chercher une pilule bleue pour jouer les prolongations mais prenez du recul pour canaliser votre énergie, pour contrôler votre plaisir, et surtout lâchez prise dans l’instant présent. En vous reconnectant à votre propre corps, en prenant confiance en vous, vous trouverez aisément la bonne clé pour vous ouvrir les portes du plaisir.

Dans cet état d’esprit tellement positif et sans pression, vous bénéficierez d’un sas de détente et de sécurité quasi-immédiates qui évacuera vos tensions les plus vives, vos stress et vous libérera de vos angoisses trop négatives. Le lâcher-prise que vous vous imposez en plein accord avec vous-même demande de la sérénité et de la tranquillité d’esprit et il ne doit en aucun cas venir bouleverser votre état émotionnel fortement mis à contribution. Renforcez à grands coups de cœur votre propre confiance en vous-même et faites pleinement confiance à votre partenaire. Apprenez aussi à ne pas être dépendant(e) de l’autre. Dans les relations amoureuses qui viennent égayer ce monde du XXIème siècle si déconcertant, apprendre à lâcher prise, à savoir le faire au bon moment est un choix judicieux, d’une importance primordiale et vitale. Il n’y rien de très rationnel dans l’amour : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ».

Nos précieux conseils :

  • Gardez votre sang-froid et votre libre arbitre mais n’imposez rien, proposez, suggérez.
  • La magie de l’orgasme vient du partage de ce plaisir physique qu’est le sexe : rien de plus jouissif que de jouir avec l’autre. Pour vraiment entendre et apprécier cette symphonie de l’orgasme et de l’amour, encore faut-il l’écouter à deux. C’est une expérience des sens affective et magnifique qui ne relève pas des seules initiatives d’un seul partenaire, l’autre partenaire doit y participer pleinement à sa manière dans son accomplissement.

Du fantasme du pénis XXL à l’obligation de combler sa partenaire à tout prix, s’ajoute cette image de l’homme présenté et c’est un tort comme une machine de sexe, un infatigable étalon. Cette pression médiatique et sociale renforce chez les hommes des croyances erronées sur leur propre sexualité et augmente d’autant plus leurs angoisses bien réelles. Résultat : une sexualité réductrice aux conséquences souvent désastreuses. La solution pour tous ceux qui doutent, qui ont l’impression de ne pas "assurer", ne réside nullement dans une quelconque petite pilule miracle. C’est en se libérant de l’obligation d’être techniquement infaillibles, en cessant d’être "phallocentrés", que les hommes pourront, sans peur, accéder à la vraie dimension de la sexualité. Une sexualité humaine aux jouissances infinies et partagées, celle qui fait de la rencontre sexuelle, non plus un parcours martial, mais un lieu de partage et d’échange.

Vous pensez être un éjaculateur précoce depuis votre dernier ébat amoureux ? Vous pensez souffrir de troubles érectiles depuis la panne d’hier soir ? Pour que le problème soit avéré, il est nécessaire que les érections soient systématiquement instables (ou absentes) et que le rapport sexuel dure systématiquement moins d’une minute. Si ce n’est pas votre cas, relâchez la pression. Vous n’êtes pas isolés dans ces difficultés sexuelles et s’il y a eu un jour un premier dans ce domaine, vous n’en serez jamais les derniers.

NOS CONSEILS POUR VIBRER DE PLAISIR AU DIAPASON DE VOTRE CORPS

Le respect sous toutes ses formes, respect et estime de soi-même, respect pour l’autre est le socle fondamental qui protège et scelle durablement l’harmonie et la complicité du couple. Lorsque cet état d’esprit se veut exemplaire, il s’avère imparable et source d’avenir prometteur. C’est le moment privilégié pour donner à votre corps tout le bien-être et le confort qu’il réclame : faites confiance à nos cosmétiques intimes made in France de grande qualité et tournez le dos aux produits made in China qui inondent encore aujourd’hui de manière bien négative le marché du bien-être sexuel. Donnez la préférence à nos lubrifiants intimes, à nos gels orgasmiques et à nos prolongateurs de plaisir. Nos jouets intimes, adaptés à vos envies les plus osées, sauront être dans la discrétion et au contact de vos lèvres et de votre vagin de vrais alliés. Ouvrez grand votre corps et votre cœur aux jeux coquins que vous aimez. Revisitez en solo puis à deux le Kamasutra et ses positions qui vous sont chères : les cuillères et ses variantes câlines ? Faites-leur confiance, elles ont plus d’un tour dans leurs tiroirs.

On vous soupçonne épicurien(ne) dans l’âme que vous en avez ras le bol du sexe expéditif et que vous souhaitez prolonger bien plus longtemps cet état de délicieux bien-être que procure l’amour ? Vous aimez beaucoup caresser et vous faire caresser tout en faisant l’amour ? Pourquoi ne pas se faire du bien avec notre plume à caresse. Faites donc l’amour en version tendre puisque vous avez envie et laissez vos mains se balader là où elles veulent. Un peu ou beaucoup de slow-sex s’impose donc tout naturellement. Seriez-vous plus fusionnel(le) encore ? C’est certain...

Vous préférez les rapports amoureux musclés ? Osez le BDSM pour vous aider à lâcher prise : nous avons écrit un article très instructif à lire sur notre blog dédié à l’art d’aimer.

Vous n’avez jamais joui ou trop peu ? Faites bloc avec vous-même et entraînez-vous au lieu de baisser les bras et de tout abandonner en guise d’impuissance. Votre partenaire n’est pas totalement responsable de votre plaisir, ne l’oubliez jamais. L’important n’est-il pas de participer comme le disait si bien en son temps Pierre de Coubertin ?

À vous de trouver le bon équilibre pour ne pas perdre votre liberté. À vous d’accepter pleinement vos limites. Faites place au lâcher-prise qui est de loin la meilleure des manières pour vivre enfin en paix. Vous ne dépendez de personne si ce n’est de vous-mêmes. Que du bonheur à la clé dans vos relations amoureuses à venir, et de belles émotions en perspective.

Jouir et faire jouir n’est pas un impératif, c'est juste super. Aujourd’hui, on dit simplement stop aux indicibles entraves au plaisir. Nous sommes tous bien décidés à siffler la fin d’une très longue partie contre nos blocages grandement faussés par des mythes absurdes. Oublions les injonctions de notre sexualité occidentale. À nous de dire non à la baisse de notre libido et de lancer l’invitation de faire agréablement l’amour en pleine liberté et sans pression. À nous de briser les chaînes des non-dits d’une éducation surannée, de dire stop à la compétitivité autant d’entraves qui freinent nos désirs les plus fous et gâchent nos plaisirs les plus légitimes. Tendons sans peur les bras à une libido libertaire à l’eros plutôt léger, pas du tout excessif pour éviter toutes dérives sexuelles malheureuses, et qui serait au final notre miroir permanent d’un amour durable et partagé : une nouvelle sexualité en quelque sorte, libre, joyeuse, pacifiée.

Dans cette quête de l’orgasme, n’y aurait-il pas une autre approche moins mécanique à envisager, encore plus libératrice du corps et de la parole, issue d’une fusion totale de l’un avec l’autre ? Si c’est le cas, cet érotique-là, solaire, contribuera un jour, c’est certain, à la réussite pleine et entière d’une sexualité plus fluide ou chacun peut se réjouir de l’orgasme éternel et partagé. Un sacré challenge à relever. À vous de positiver, de lâcher prise et de participer pleinement à cette r(évolution) sexuelle.