Mettre le désir et l’amour dans le couple en équation: autant dire tout de go que ce n’est plus le jeu de l’amour et du hasard mais tout le contraire. Ce serait le jeu de l’amour sans le hasard qui prévaudrait ! Il n’en est pas question ici.

Aimer et d’être aimé… L’un ne va pas sans l’autre. Notre droit et notre liberté d’aimer sont choses acquises. Il n’y a pas d’autorisation à quémander pour essayer d’être heureux. La quête du bonheur est insatiable et il ne peut y avoir place pour la démission et le renoncement.

L’être humain ne s’est jamais pris pour un extra-terrestre, encore moins pour ce curieux chabot si cher à notre intelligence artificielle, et qui aimerait bien devenir notre mécanicien du cœur. Son ambition, modeste mais sincère, constante et souvent conquérante, est simplement tournée vers un bonheur terrestre pas compliqué et de préférence sans nuages.

Confronté aux bousculades et aux bouleversements multiples d’une existence bien agitée, le couple est pris en étau entre passé et avenir. Assurément il y a péril en la demeure !                  

Le couple en crise ? C’est probable. Il dure de moins en moins longtemps, c’est vrai, vaincu par des désirs qui s’éteignent, errodés par une vie trop trépidante ou par la redoutable routine d’une vie bien ordinaire. Il est vital que l’homme se remette le premier en question, d’autant plus que les métamorphoses de l’amour et du désir vont être chez sa partenaire, demain et pour des décennies, d’une telle ampleur concernant sa liberté et son égalité sexuelles que c’est bien la femme dans toute son aura, qui est appelée à devenir la clé magique pour un nouveau bonheur dans le couple, bonheur qui reste intégralement à réinventer.

Dans le fond, l’être humain a un urgent besoin de se rassurer, de se persuader que l‘amour dans son couple n’est pas un leurre. Il a sa propre existence, appelée à se renouveler, à se transformer, à regarder avec plus de curiosité et d’envie vers de nouveaux horizons. S’inscrivant dans la durée, le couple s’expose inévitablement à une évolution pas forcément destructrice mais pour le moins inconnue.

Ouvrir sa propre relation intime à de nouveaux comportements et plaisirs amoureux, tout en préservant l’intimité du couple, l’identité profonde de chacun des partenaires, dans le plus absolu des partages, voilà peut-être et probablement la voie royale.

Cap' ?