Sensation agréable liée directement à la satisfaction personnelle d’un désir assouvi ou d’un besoin inavoué, le plaisir, un peu taiseux par nature, est bien souvent charnel ou sexuel et l’orgasme en est l’aboutissement physiologique. Education et physiologie savamment mélangées, il ne peut y avoir de juste prix dans notre course terrestre au plaisir charnel et à l’amour puisque nous ne sommes pas tous égaux à la naissance. C’est une défaite humaine et injustifiée qu’il nous faut cependant accepter avec beaucoup d’amertume parfois.
Première constatation joyeuse mais incontournable: les parties génitales et les zones érogènes chez l’homme sont majoritairement externes et de ce fait, le propre apprentissage de sa propre sexualité et par extension, de son plaisir personnel (en solitaire ou pas) n’est pas insurmontable.
Deuxième constatation toute aussi joyeuse mais toujours aussi contournable: une bonne partie des zones érogènes chez la femme se situent – quel miracle ! – à l’extérieur de son corps, son clitoris en étant à vie le chef d’orchestre. Le vagin, quant à lui, ombrageux de nature, est tout en intérieur. Il est bien évident que découvrir par hasard ou par curiosité sa sexualité relève d’abord de l’inconnu. Notre mental a donc son rôle à jouer dans ce jeu de l’amour et il est primordial. Les désirs naissants et les plaisirs à suivre finissent par se rejoindre de manière la plus heureuse qui soit au bon endroit et au bon moment, quand bien même resteraient à franchir d’invisibles et redoutables barrières psychologiques... Le plaisir ressenti est l’affaire de chacun et dépend de ses outils intimes que sont nos étonnantes terminaisons nerveuses et érogènes qu’il faut parfois, et dehors la pudeur ! Aller furieusement activer sans état d’âme pour vaincre une adversité imprévisible. Inutile par conséquent de se culpabiliser de devoir accompagner si nécessaire notre stimulation sexuelle à notre convenance, la mécanique habituelle laissant souvent la place à de bien belles images beaucoup plus parlantes !